Le Canada fait face à une pénurie croissante de conseillers en éducation, ce qui crée de nombreuses opportunités pour les professionnels étrangers souhaitant immigrer et travailler dans ce domaine. Selon les données du gouvernement fédéral, on prévoit que 4 600 postes de
Le gouvernement du Québec a annoncé jeudi que dès 2023, les étudiants internationaux en dehors de Montréal seront exemptés des frais excédentaires de scolarité.
À titre d’exemple, le coût moyen annuel pour une étudiante ou un étudiant étranger sans exemption s’élève à près de 17 000 $ au niveau collégial et à quelque 24 000 $ au premier cycle universitaire. Avec cette nouvelle mesure, les étudiants de l’étranger paieront les frais d’un étudiant québécois, soit environ 200 $ pour une session au collégial et environ 3000 $ pour une session universitaire.Lire plus
Alors que les récits d’attente et de longs délais d’immigration se succèdent depuis plusieurs mois, voire plusieurs années, le gouvernement fédéral annonce qu’il engage plus de personnel au sein de son ministère pour venir à bout des demandes d’immigration qui ont dépassé de loin les délais de traitement normaux.
D’ici la fin de l’automne, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada indique qu’il aura embauché près de 1250 autres employés afin d’augmenter sa capacité de traitement et de s’attaquer aux arriérés à court terme.
À la fin de juillet, environ 54 % des demandes d’immigration reçues étaient considérées comme ayant pris du retard, d’après le gouvernement.
Notre objectif est de réduire les demandes qui sont dans nos banques depuis plus longtemps que nos normes de service, déclare le Ministère.
Ce dernier réitère notamment que la pandémie, la réponse aux crises humanitaires et la mise à jour de technologies vieillissantes pour répondre aux demandes ont entraîné l’allongement des temps d’attente.
Avocate à Montréal, Caroline Turcotte-Brûlé constate que, depuis plus de deux ans, les délais rallongent dans la majorité des demandes d’immigration et que la communication avec le Ministère est quasi impossible.
« La différence, surtout, c’est que depuis la COVID-19, les délais de traitement sont plus imprévisibles. Avant, lorsqu’un dossier était hors délai, on pouvait contacter Immigration Canada pour demander des comptes. Maintenant, c’est impossible, les délais affichés ne servent presque plus à rien. »
En dépit de longs délais, IRCC dit avoir établi, en 2021, un record historique en admettant plus de 405 000 nouveaux résidents permanents au Canada. La même année, il a traité aussi près de 560 000 demandes de permis d’études, battant le précédent record de 2019.
Pour 2022, l’objectif du Ministère est notamment d’accueillir 431 000 résidents permanents.
Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) reconnaît qu’il exerce de la discrimination contre les étudiants étrangers francophones qui font une demande pour étudier au Québec ou dans le reste du Canada, en particulier contre les étudiants en provenance de l’Afrique francophone.
Aujourd’hui, l’honorable Marco E. L. Mendicino, ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, a annoncé une voie novatrice vers la résidence permanente