Par Baobab Visa Canada – 9 mai 2025
Les universités québécoises font face à une tempête financière sans précédent. La baisse drastique des inscriptions d’étudiants internationaux, combinée au gel des subventions gouvernementales, plonge plusieurs établissements dans le rouge.
Des déficits record
- L’Université de Sherbrooke prévoit un déficit de 22 M$ en 2025-2026.
- L’UQAT et l’UQAC anticipent respectivement des trous budgétaires de 8 M$ et 3,6M$ .
- L’Université de Montréal passe d’un surplus de 3,4 M$ en 2024 à un déficit projeté de 9,7M$ en 2024 àˋun déficit projeté de 9,7M$ .
La chute des étudiants étrangers
Le gouvernement québécois a imposé en 2024 un plafond sur les admissions d’étudiants internationaux, déjà fragilisées par les restrictions fédérales. Résultat :
- Une baisse de 43 % des demandes d’admission en un an.
- Jusqu’à 60 % de déclin dans certaines universités francophones comme l’UQTR.
- Des pertes estimées à 200 M$ pour le réseau universitaire.
Un message qui fait fuir
Les experts pointent du doigt un malaise politique :
« On a lancé le signal que les étudiants internationaux n’étaient pas les bienvenus. Les demandes s’effondrent. »
— Christian Blanchette, recteur de l’UQTR.
Que faire ?
- Repenser la communication : Redorer l’image du Québec comme destination d’études.
- Une stratégie commune : Coordonner le recrutement à l’international plutôt que de laisser chaque université agir seule.
- Anticiper 2026 : Relancer dès maintenant les campagnes pour les rentrées futures.
Le gouvernement reste ferme
La ministre Pascale Déry exclut toute aide financière, estimant que les universités doivent « s’adapter » malgré le contexte.
Pour les étudiants internationaux, cette crise pourrait signifier :
- Moins de places disponibles en 2025.
- Une concurrence accrue pour les programmes restants.
Besoin de conseils pour étudier au Québec ? Baobab Visa Canada vous guide pas à pas.
Source : Radio-Canada, données du BCI.